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Scrupules et tracas : littérature à l’école (7/13)

Publié le par Eric Bertrand

Deuxième étape sur trois de la proposition de correction d’une valeureuse collègue :
 
« 1re étape de la correction :
-          Je corrige classiquement en plaçant des codes dans la marge : G (faute de grammaire) V (faute de lexique A (accent) M (majuscule) T (trait d’union) etc.
-          Si mon devoir porte sur un ou deux points précis, je garde un codage spécifique pour ces points afin de repérer rapidement l’acquisition d’une notion. Par exemple, j’avais décidé de faire travailler sur les connecteurs spatio-temporels j’ai donc marqué dans la marge CT à chaque fois qu’il y avait un problème de ce côté.
 
2e étape de la correction : je compte
-          D’un côté, je compte tout ce qui met à mal la cohérence du récit (erreur de temps, de ponctuation + erreurs sur les connecteurs). Je leur attribue des points selon leur gravité, en fonction de mes objectifs de leçon. Par ex. pour ce devoir, un élève qui avait fait 4 erreurs de temps (-4), deux erreurs de ponctuation (-2) et une erreur sur les connecteurs (-2) s’est retrouvé avec « -8 ».
-          Puis, je compte le nombre de fautes lexicales ou grammaticales et je note un nombre de points en moins qui peut varier selon que c’est un devoir en classe, à la maison ou pour toute autre raison. Je peux enlever davantage de points en fonction de ce qui a déjà été vu en classe (par exemple -2 sur « et/est »). Admettons qu’une copie ait eu -10 sur cette partie. Ainsi, l’élève se trouve avec « - 18 ».
-          Je compte alors le nombre de lignes dans le devoir et je divise le nombre d’erreurs par le nombre de lignes ce qui me donne un coefficient. Supposons que mon élève ait écrit 20 lignes, il aura donc un coefficient de 0.9 (en divisant les 18 points par les 20 linges) soit une note de 15.5/20 d’après mon tableau. »
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E
Tout  à fait d'accord avec toi Liliane, ces indications finissent par donner la nausée !
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L
Les connecteurs spatio-temporels, c'est de la grammaire , de la linguistique, de la science-fiction ? Personnellement je préfère cette dernière. A-t-on essayé d'amener les gamins à la lecture par ce biais ? Si oui, c'est peut-être un peu loupé.... C'est vrai que je suis un dinosaure, mais je crois faire partie d'un troupeau assez important, qui s'attachait plus aux réflexions qu'un texte soulevait chez ses lecteurs, au sens de celui-ci qu'au décryptage abscons proposé maintenant. On ne fera jamais de la littérature une science, du moins je l'espère car ce jour-là, je cesserai de lire.
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