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Interview à propos de "Over the Rimbaud"

Publié le par Eric Bertrand

Première interview sur le livre "Over the Rimbaud" par Fabien...

Quel contenu ? Un certain nombre de révélations...

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Dosette de lecture n°99 : Douglas Kennedy : Et c’est ainsi que nous vivrons. Un roman dans le laboratoire et les urnes de l’Iowa

Publié le par Eric Bertrand

Qu’adviendra-t-il, dans le futur, d’un monde gouverné par la violence et la duplicité d’individus du genre de Donald Trump ? Ce président Ubu, autoproclamé roi d’une « Amérique great again », (et qui semble faire école ailleurs) est au centre du nouveau roman de Douglas Kennedy.

À la lecture de ce livre, le lecteur, qui se souvient encore des épisodes tragiques liés au premier (et, espérons-le !) unique mandat de l’inquiétant bouffon, ressent l’impression d’assister à des scènes du genre de celles que décrivaient les personnages de Shakespeare, dans cette « histoire racontée par un idiot et qui ne signifie rien. » C’est là que réside la force philosophique du roman qui donne à réfléchir sur l’homme, le progrès, la société, le pouvoir...

Nous sommes en 2045. Déchirés par une nouvelle guerre de Sécession, les États-Unis sont profondément fracturés en deux zones irréconciliables : l’une, progressiste mais sous surveillance et l’autre traditionaliste, figée dans le fondamentalisme religieux, le suprémacisme blanc, la défiance de tout individu « anormal », la haine de toute déviance.

Dans ce chaos du milieu du XXI° siècle, au cœur de cette dérive de la société américaine, où l’homme est une « marionnette entre les mains des dieux », les (très modernes et connectés) personnages du roman s’électrisent comme ils peuvent à coups de puce et de gadgets high-tech. Mais ils finissent par égarer le lecteur dans une décevante histoire d’espionnage et de famille reconstruite.

 

Dosette de lecture n°99 : Douglas Kennedy : Et c’est ainsi que nous vivrons.  Un roman dans le laboratoire et les urnes de l’Iowa

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Prochainement, suivez Rimbaud et ses "semelles de vent"...

Publié le par Eric Bertrand

Annoncé pour février prochain, chez Éditions Hello, ça y est, il a chaussé ses "semelles de vent"... Découvrez-en aujourd'hui la quatrième de couverture. A suivre...

Prochainement, suivez Rimbaud et ses "semelles de vent"...

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Dosette de lecture n°98 : Mathias Enard : Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants. Un ange passe sur la chapelle Sixtine

Publié le par Eric Bertrand

Michel-Ange est-il seulement l’artiste génial qui a, au sommet de son art, réalisé les fresques de la chapelle Sixtine ? On connaît le peintre, on connaît le sculpteur. C’est à l’architecte et à l’homme que l’écrivain s’intéresse à ce moment précis de sa jeunesse (1506, il a trente ans et meurt en 1565) où Bajazet, sultan de Constantinople, lui demande de réaliser les plans d’un pont sur la Corne d’Or.

Sur les rives du Bosphore, accompagné et guidé par le poète Mesihi de Pristina dont la présence ambiguë le révèle à lui-même, Michel-Ange découvre les charmes troubles de l’Orient et s’imprègne de motifs qui serviront son art dans les années à venir. Marbrures des pierres, traits de visage, courbures de ventres et d’épaules, éclats de soleil couchant sur l’eau du fleuve… Mathias Enard en tisse les fils ténus et s’efforce d’en faire chatoyer l’étoffe.

Dosette de lecture n°98 : Mathias Enard : Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants. Un ange passe sur la chapelle Sixtine

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Dosette de lecture n°97 : René Frégni : "Sous la ville rouge" : La rage de l’écrivain cogneur

Publié le par Eric Bertrand

Qu’adviendrait-il si un Charlot devenu boxeur et écrivain défoulait sa rage de ne pouvoir écrire en tapant sur des sacs de sable ? C’est avec humour la façon dont le narrateur de l’histoire, un certain Charlie Hazard, aborde le début de son roman. Il tâche d’écrire et sue sang et eau sur un cahier rouge pendant que tous les membres de son club, les amis, les cogneurs, trépignent dans l’attente de cette œuvre qui ne vient pas.

             Ce qui alimente sa rage, c’est aussi la mélancolie profonde qu’il ressent face à la jeunesse qui lui échappe, aux changements qui affectent sa ville de Marseille et aux années qui passent. « Il y avait une immense fosse à la place de sa jeunesse. Le dancing dans lequel il avait transpiré, flirté, dansé, était parti dans des camions bennes ».« Allo papa Tango Charlie ! »... En suivant Charlie, le lecteur pense à Rocky 5 et au vieux boxeur de la nouvelle de Jack London : « Un bon bifteck » …

             Et pourtant, ce n’est pas faute de volonté, ni de détermination, mais le ring de l’écriture exige un combat perpétuel. Après plusieurs échecs auprès des grands éditeurs parisiens, le boxeur des mots ne supporte plus de sentir ses poings tournoyer dans l’air vide et de ne mettre KO que des fantômes.

             Pour écrire, pour exister en tant qu’écrivain et ne plus subir la pression du sac de sable du mépris, il lui faut faire bouger les lignes, s’écarter des cordes et casser la distance. Afin d’y parvenir, Charlie est prêt à tout …

              

 

Dosette de lecture n°97 : René Frégni : "Sous la ville rouge" : La rage de l’écrivain cogneur

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