Enfin un vrai filage (malgré l’absence de deux comédiennes) et le verdict du
chronomètre que j’attendais depuis longtemps : acte 1, environ 50 minutes et acte deux, environ 45 minutes. Je dis environ, car les choses se rôdant, le spectacle
gagne en
rythme. Les morceaux de musique ont tous été réalisés, à l’exception de l’accordéon final sur « Sono belle le cose » et c’est ce que nous ne maîtrisions pas jusqu’à lors. Il
reste à parfaire quelques petits détails de jeu (c’était l’objectif d’hier soir puisque je suis revenu sur des points « sensibles » que j’avais notés.)
Les musiciens sont une quinzaine regroupés de chaque côté de la scène sur des praticables. Certains
d’entre eux se déplacent dans le public, éclairés par une poursuite : l’accordéonniste Alan, souvenir de l’amour perdu de Carolina, qui vient jusqu’au contact de la scène… Elle lui caresse
les cheveux, dans un espace temps de souvenir que traduit la vibration musicale (la note grêle de « Gigi l’Amoroso », puis il repart et disparaît, elle a des larmes
dans les yeux…) le chanteur de « l’Italiano » qui monte sur la scène rejoindre Gigi et échanger un peu de complicité machiste…
Je reviens demain sur la répétition d'hier soir, l'ultime entre nous.
Andiamo Porta Messina...