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civilisation ecossaise

Les airs écossais : les autres chansons (6/10)

Publié le par Eric Bertrand

          Dès le début de mon séjour en Ecosse, j’ai découvert cette musique et sa puissance mélancolique, cette mélancolie qui est partout sur le sol des Highlands.

           Isolé « à bord » d’une petite maison dans une sorte de coron à l’écossaise dans la petite ville de Wick, je passais de longues soirées au coin du feu de tourbe à lire les légendes et les histoires locales. En fond, les mêmes disques passaient en boucle : Run Rig, Corries, Silly Wizard… Ils enveloppaient la pièce et l’émotion.

           Voilà pourquoi on retrouve ces airs mentionnés dans le Ceilidh et les vidéos des représentations (et jusque dans le dernier film de Fred). Ils ont pour vocation, à la manière de la fameuse madeleine, de transporter le spectateur dans un univers parallèle.


Le Ponton (Au bar...)

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Ecosse, le film de Fred

Publié le par Eric Bertrand

           Parenthèse dans la série d’articles consacrés à Gainsbourg.

           Il est enfin arrivé et c’est un régal.

           Très belle production réalisée par mon frère sur les Highlands et toutes ces années de périgrinations et de mythologie écossaise. Fred a construit son montage à partir de diapos dont les plus anciennes remontent à mon premier séjour dans le Caithness en 1983. Tout a commencé là…

 

           On y retrouve aussi des morceaux de films, des documents, et même une carte postale scannée. Mais au-delà de ce bonheur d’images artistement traitées avec un fond d’irisation qui correspond bien à l’esprit de l’Ecosse, on retrouve, à travers ce beau reportage, des fragments de vie et de mythologie personnelle, des moments d’émotion intense et d’expérience partagée… La traversée de la lande de Kinbrace à Bettyhill, la petite fée des Highlands, la lande de Guillaume.

 

           Mais je n’en dis pas plus, le film sera bientôt disponible sur Daily Motion.

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Highland d'Ecosse : Le Ceilidh.

Publié le par Eric Bertrand

Retour sur la dernière aventure évoquée l’an dernier dans ce blog : l’Ecosse… Tous les détails y sont, c’est l’avantage du principe du blog, et c’est à l’occasion de la volonté d’exploration de cet univers si méconnu que je l’ai créé.
              On peut dire qu’entre la Sicile et les Highlands je suis dans ce que l’on pourrait appeler mes deux « tropismes » ! Et c’est vrai qu’en termes de voyages, j’ai passé beaucoup de temps dans l’un et l’autre de ces deux pays. Plus en Ecosse qu’en Sicile toutefois puisque j’y ai vécu deux ans. Mais comme pour le Ceilidh l’an dernier, j’emmène le Ponton dans son pays d’origine aux prochaines vacances de Pâques…
               Quoi qu’il en soit, j’ai voulu donner à l’Ecosse une tragédie car c’est une terre âpre et sauvage qui ne supporte pas l’eau de rose !
 
« Dans les eaux du Pentland Firth, au seuil des Iles Orcades, se dresse depuis des siècles The Old Man of Hoy, pointe de falaise évincée du reste de la côte, poignard de roche rouge aiguisé d’eau de mer. Et de l’autre côté du Pentland Firth, s’étend la région sauvage du Caithness, à l’extrémité nord est de l’Ecosse. Terre battue par les vents, verte et mauve sous le soleil, quand les nuages s’absentent. Dans des temps anciens, les vikings ont fait de cette terre étrange leur hangar à blé.
 
         Lorsqu’elle était adolescente, Heather Mackenzie parcourait à vélo les collines du Caithness. C’est là qu’elle a aimé les pierres levées dans lande, les cairns au sommet des tertres, les falaises au creux desquelles se réfugient les oiseaux de mer, les châteaux et les ruines le long des côtes, la douceur ourlée de la Wick ou de la Thurso River.
         Ce sont des lieux pleins de légende.
         Heather les connaît toutes.
         Naguère, elle interrogeait les anciens, elle cherchait le détail dans les livres, à la bibliothèque. Elle confrontait les points de vue (…) ».
 
F1000017.JPG
 
Un castello prima il pontile...

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Homme qui rit et travailleurs de la mer : Les deux travaux sur Hugo

Publié le par Eric Bertrand

             Au détour de la maîtrise de lettres, maîtrise sur Hugo, ça sentait le concours et la salle de classe confinée ! Mais dans Hugo, j’avais aimé le romantisme échevelé, les Iles anglo-normandes et l’exil farouche en terre sauvage… Alors j’ai proposé un sujet de thèse, « le celtisme dans les romans d’exil de V. Hugo » et, pour prendre le temps de le rédiger, j’ai obtenu deux années de suite un poste d’assistant puis de lecteur à la fac dans les terres de la haute Ecosse. Certains sont allés jusqu’à me soupçonner de trouver en Hugo un alibi !
              De cette expérience d’exil et de terre sauvage, le Caithness (si présent l’an dernier) et Aberdeen dans les Grampian, j’ai notamment ramené la matière de deux ouvrages qui sont parus chez Ellipses, l’un à propos des Travailleurs de la mer et l’autre à propos de l’Homme qui rit.
              D’un bord à l’autre, entre la falaise de Gwynplaine et le rocher de Gilliatt, c’est un Hugo voyageur que j’analyse. Un Hugo penché sur le gouffre et traversé par les souffles de ces terres primitves qui m’ont aussi inspiré le Ceilidh.
 
« Rebecca : (Dans un élan désespéré) Mais ouvre les yeux, Ronald, ouvre les yeux ! Cet endroit saigne la vérité brute ! La lande est mauve, le vent souffle dans les bruyères, la falaise est abrupte, l’océan gronde et le désespoir est partout autour de nous !... »
Le Ceilidh (acte 1, scène 4)
 
Ricordo di Scozia
 
 
 

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Highland ? Et l’Ecosse ?

Publié le par Eric Bertrand

Retour de Bretagne nord. L’eau est forte, vigoureuse et transparente. Je n’ai pas pu résister au bain. On peut encore se baigner en Bretagne à cette période, je vous le garantis !
              Il y avait, tout au long de ces falaises, un air écossais qui me ramenait à l’Ecosse… Rappelons-nous les paroles de Rebecca…
 
« Cet endroit saigne la vérité brute ! La lande est mauve, le vent souffle dans les bruyères, la falaise est abrupte, l’océan gronde et le désespoir est partout autour de nous ! »
 
              A tous les amateurs des Highlands et du Ceilidh, si amplement visités dans le blog de l’an dernier, j’avais promis quelques nouvelles chemin faisant. Le spectacle ne s’est pas clos sur le tomber de rideau au Moulin à Sons… Le livre continue d’exister et l’envoi du DVD aux Ecossais a beaucoup plu…
              Pas de perspective de visite au pays des Sinclair cette année puisque c’est « le tropisme sicilien » qui prévaut, il n’en reste pas moins vrai que je reste proche de ce pays d’adoption.
              Je voulais profiter de ce petit clin d’oeil à l’Ecosse pour signaler deux sites aux amateurs : un superbe diaporama musical (sur une bande son du groupe Run Rig, un de mes favoris si souvent évoqué dans ce blog l’an dernier…) et une radio en gaélique pour tous ceux que le détour par la langue des Hautes terres avait séduits.

Back to the wilderness of Scotland...

 

Rubrique Goncourt : Les Rencontres (2/2)…
 
              Des ateliers : chacun y participera en plus petit comité accompagnée de deux autres classes, chaque classe assistera à trois ateliers différents : l’un avec des académiciens pour parler de l’institution littéraire (comment devient-on membre de l’académie Goncourt ? comment travaillent les académiciens Goncourt ? Quels sont les critères de sélection des romans et du prix ? Un autre atelier avec un éditeur ou directeur de collection pour mieux comprendre la chaîne du livre (qu’est-ce qu’un éditeur ?comment découvre-t-on un auteur ? Quels sont les risques ? Est-il facile d’être éditeur aujourd’hui ?) Un dernier atelier avec un critique littéraire, pour faire partager le plaisir de lire et de transmettre (comment s’y retrouver parmi tant de livres ? Comment aborder un ouvrage ? A-t-on le droit de tout dire dans une critique ? Comment justifier son avis ?
              Le plateau de rédaction : le journal du Goncourt sortira deux numéros pendant les deux jours des rencontres. Un plateau de rédaction sera ouvert en permanence accueillant le comité de rédaction du lycée de Sévigné mais aussi tout ceux que tentent l’interview, le billet d’humeur ou les scoops de couloirs. Ils travailleront avec l’aide des animateurs. Dès la rentrée, inscrire un élève motivé, sachant que sa participation au comité de rédaction lui prendra une demi-journée sur le temps des rencontres.
              La soirée. Nous proposerons aux lycéens la soirée musique le jeudi 7 décembre. C’est une demande qui est faite chaque année. Au menu musique de jeunes musiciens, un bar sans alcool et du temps pour discuter… cette soirée se terminera vers 22 h 15 les retours dans les hôtels se feront au plus tard 23 heures.
 
Réaction de collègue :
Cet après-midi, avant de partir en vacances de la Toussaint et d’élire le (la) délégué(e) qui représentera la classe aux rencontres régionales de Rennes, s’est déroulé un mini-marathon pour échanger autour de plusieurs livres : Disparaître, Ouest, Les bienveillantes, Fils unique, Supplément au roman national, Journal d’hirondelle, Un pont d’oiseaux.
L’équipe éducative s’est mobilisée ; les professeurs de sciences expérimentales ont cédé « leurs » heures de TP, l’élection du délégué se fera en cours d’espagnol ; trois ateliers tournants sont animés par six professeurs, la Conseillère Principale d’Éducation, la documentaliste et l’aide-documentaliste.
C’est l’occasion de faire le point sur les lectures, les coups de cœur, les abandons, les incompréhensions.
Certains ont beaucoup lu, d’autres moins, la quasi-totalité a fait l’effort d’essayer, de goûter à des lectures différentes, de dépasser les premières réticences.
Quelques impressions saisies au vol :
Le journal d’hirondelle d’Amélie NOTHOMB a été beaucoup lu....et provoque des réactions variées depuis « Elle ne s’est pas donné beaucoup de mal... » jusqu’à «  ...j’ai bien aimé cet amour impossible ... » en passant par  « Mais qu’est-ce qu’il y avait de si intéressant dans ce journal intime ? ».
Jean-Eric Boulin et ses violentes diatribes du supplément au roman national n’ont convaincu personne et en ont découragé plus d’un : beaucoup d’abandons de lecture, de l’incompréhension devant une telle noirceur, un tel manque d’espoir... « Pourquoi tant de haine ? ...Il n’a pas fini sa crise d’adolescence... »
Le changement de narrateur et le contexte historique délicat du Pont d’oiseaux ont découragé les lecteurs lycéens...et passionné les lecteurs enseignants, qui tentent de donner quelques clés permettant d’entrer plus facilement dans ce roman.
Contours du jour qui vient et Ouest sont aussi souvent lus, et plébiscités... « c’est curieux , dans Ouest, les opinions sont à l’envers, le maître est progressiste , le valet est conservateur »… « mais non, le garde-chasse Lambert n’est pas conservateur, il est contre son maître »… « il y a de l’humour dans ce livre… »
A propos de disparaître … « j’ai choisi à cause du thème du coma… »…. » la première phrase : « …j’ai raté ma sortie »….  m’a donné envie de lire » .
Cependant, les clés de lecture historiques manquent ( Lawrence d’Arabie n’est pas arabe…il est anglais ! »
Les deux collègues qui ont lu les bienveillantes contextualisent, expliquent, éclairent...du coup, les neuf volumes des bienveillantes sont emprunté pour les vacances de la Toussaint.
On échange, on réagir, on sent des frémissements, des tendances...il reste à lire encore pendant les vacances, et au retour des vacances, à désigner le tiercé gagnant de la classe pour le confier à notre déléguée .
Cà y est, elle est élue : ce sera Julie Leroux…qui part en vacances avec quatre livres sous le bras.
 

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