Alors qu’à propos de
ma signature de l'ensemble de mes livres demain chez Majuscule un grand article est paru dans « le Courrier indépendant » (et sonne comme
un glas sur l’ensemble de mes activités au lycée Fulgence Bienvenue à Loudéac), je terminerai le retour sur les réactions du public par
un récapitulatif des répliques de la pièce
qui ont fait mouche. De derrière le rideau, le plaisir des comédiens et d’un auteur, c’est de voir que certaines répliques font mouche et qu’elles déclenchent chez le spectateur une réaction. On
taira les répliques qui ont fonctionné dans
la part secrête de chacun et qui se traduisent par une émotion, une larme, un tremblement, un sourire… C’est ce que je pouvais
percevoir de
cet excellent silence qui montait de la salle les deux soirs. Le public des lycéens était en revanche beaucoup plus exubérant : voici les répliques qui
remportent la palme …
(...) Ornella : elle prend les jumelles. C’est
vrai ! (Soupir admiratif) J’en reviens pas !... Quelle audace !… Il faut oser tout de même ! (...)
(...) Francesca : eh, Carolina, au lieu de te contorsionner,
aide-moi donc un peu à me hisser à bord de ton radeau !
Carolina : (en aparté) : quelle tuile ! (A Francesca) Qui t’a dit que j’étais ici !
Francesca : (essoufflée) : le marchand de
fruits ! (...)
(...) Francesca : tu n’as qu’à t’en aller avant qu’ils
n’arrivent, l’artiste ! (Au public) Aussi, quelle idée de faire de la peinture sur un ponton ! Moi, ce que je fais, c’est moins salissant ! Tout est dans ma tête, là !
(Elle se cogne le haut du front. (...)
Torniamo in Sicilia.........