La musique dans le ceilidh
Rencontre riche et constructive hier au sujet de l'organisation du spectacle... La dimension musicale donne du relief à la pièce, cela s'est avéré dans le cas des pièces passées. Parce que les musiciens sont sur scène, parce qu'ils jouent en intéractivité avec les comédiens, parce qu'ils ont leur place prévue dans le scénario... Notre chance cette année, c'est l'avance acquise. Arlette va pouvoir donner aux musiciens le temps et la mesure...
Les morceaux retenus sont ceux qui étaient prévus dans le scénario. Pas de difficulté majeure pour l'interprêtation de ces morceaux que j'avais retenus et qui sont, en majorité des "classiques" découverts en Ecosse au cours de mes séjours.
Aux yeux d'Arlette, l'intéret est justement dans le défi que toute proposition offre à l'équipe... Elle envisage une chanteuse, une harpiste, des instruments variés aux deux pôles de la scène, côté cour les instruments mobiles, côté jardin, les instruments fixes, flute traversière, violon, accordéon, violoncelle, batterie,épinette, guitare, synthétiseur, clarinette...
En termes de chants, on maintient le "Fuck them all" de Mylène Farmer dont le texte rejoint curieusement le sens de la pièce, on maintient aussi un chant gaélique qui sera, pour les
chanteurs, la base d'un travail phonétique et puis, à certains moments de la pièce, j'interviendrai en lecture sur fond musical, lecture du texte gaélique que m'a fourni Margaret et lecture
du magnifique texte de Silly en vieil écossais : "hame"... L'occasion de faire entendre cet anglais si particulier juste au moment de l'épilogue, quand l'embarcation s'éloigne en direction des
Iles Orcades.