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London et Kerouac : Into the wild (8/8)

Publié le par Eric Bertrand

           Cette aventure du film est donc palpitante du point de vue l’écho qu’elle a produit sur moi, par rapport à mon vécu et à par rapport à mes livres : j’ai déjà évoqué « la Route » et « le Ceilidh », il faut aussi souligner l’évidence de la dette aux deux Jack (London et Kérouac) que j’ai manifestée dans mon écriture de « Jack, on the route again ! ».
           On se souvient que dans cette aventure théâtrale, j’avais suggéré à mes élèves écrivains d’écrire à partir de Kérouac… A la vérité, j’ai fourni une grosse partie du travail à commencer par la lecture appliquée des grandes œuvres de Kérouac. « Sur la route » et « Les Clochards célestes ». Voilà pourquoi on trouve dans la pièce des extraits (adaptés !) des « Clochards » dont la fameuse tirade d’un beau personnage baptisé Iris :
« Pourquoi compter avec la société et vivre parmi les moutons de Panurge ? La société est pourrie par l’économie industrielle. Se barder de diplômes, travailler, produire, consommer, travailler, produire, consommer… Et tout ça pour servir d’un jour à l’autre de chair à canons au Vietnam ! Mais barrons-nous vite ! Disparaissons dans la nature rien que pour sauver notre peau ! Après on en fera ce qu’on veut… La véritable solution serait la révolution des sacs à dos ! Ruck sack revolution ! Des milliers de millions de jeunes Américains bouclant leurs ruck-sack et prenant la route, escaladant les montagnes, pratiquant la bonté, donnant l’image de la liberté par leurs actes imprévus... »
            En souvenir de cette joyeuse troupe, je renvoie le lecteur à l’extrait de film proposé sur Daily Motion :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/eric%2Bbertrand/video/x2cbg5_jack-on-the-route-again_creation
            Dans « Into the Wild », on n’est pas à l’époque beatnick, mais l’analogie reste forte… Et la bande son du film s’y prête assez bien :
http://fr.youtube.com/watch?v=kJB02JWp5Oo&feature=related

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F
Dans le wild de Julien Clerc, Je viens de lire en une soirée "pour y voir clerc"; il se lit bien et vite ; ce serait prétentieux de dire que l'écriture est agréable; le style est concis mais il dit long . J'ai "les nouvelles pour l'été". Dans celui-ci j'ai reytrouvé ton grand-père et au-delà des personnages, oui au-delà , c'est bien sûr déjà le far away, le début du wild quasi inaccesible et là tu vas le chercher, le quêter, le faire revivre même dans la limite de la vie et surtout quand la vie s'échappe ou que le wid prend la forme de l'apesanteur; Et là j'ai vu que le wild prenait la couleur blanche, devenait lumineuse jusqu'à l'abandon possible mais ...Cette musuique qui devient à son tour le wild jusqu'à s'enivrer. Et cette écriture avecle tutoiement. Ceui de soi, de son soi, de son alter proche et témoin à la fois. Merci
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