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L'Americana

Publié le par Eric Bertrand

              « Journal du 15.06 :la fille du réalisateur ne sera pas sicilienne, mais américaine. Pourquoi américaine : parce que le personnage fait ainsi la transition avec l’univers anglo-américain que j’abandonne, et parce qu’ainsi, elle incarne, davantage encore, l’aisance et le luxe. Elle portera un nom plus fortement connoté : Ferrari (à cause du luxe dans lequel elle vit) et Gilda (à cause du scandale qu’il y a dans son attitude et de l’enivrement qu’elle produit chez les hommes).
              Dans l’acte 1, il me faut trois autres adolescents qui incarnent la jeunesse du pays (plutôt des filles pour qu’il y ait une relation amoureuse avec Gigi et Salvatore) »
 
              Le personnage de l’Américaine est en effet un virage important dans la création de la pièce dans la mesure où il permet de mieux faire sentir la différence entre les deux mondes et cette espèce de fascination répulsion à l’égard des étrangers que j’ai moi-même notée lorsque j’étais en Sicile. Gilda, c’est avant tout « l’Americana »… et elle dérange, d’autant plus qu’elle est belle et indécente.
              Petite pause atlantique aujourd’hui et demain, pause bien méritée après ces semaines intenses d’écriture ! A lundi, donc !

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Attenzione ! C'é l'Americana sul pontile !

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