Journal du 24.06 (1/2) :je n’ai pas fini… J’écris, je crois, l’ossature de
la scène
finale, celle qui oppose le départ de Gigi aux
implorations de Francesca et Carolina. Elles ne veulent pas le laisser partir avec une
étrangère qui vient
d’
un monde hostile et dangereux.
Dans cette scène, elles vont incarner une sorte de chœur collectif sicilien. Ceux qu’elles ont
connus enfants font l’épreuve de leur liberté et hésitent un peu à tourner le dos à ce que représentent ces deux femmes qui les retiennent et qu’ils respectent.
En ce qui concerne les traits de la réfection : Francesca et Carolina connaissent non seulement des contes mais
aussi des chansons. Ainsi, la chanson « Gigi l’Amoroso » fournit-elle une base cohérente au final, base que je vais mieux exploiter. »
La chanson de Dalida convient bien à la génération de Carolina et Francesca. Et puis, elle rend bien compte de
l’esprit des deux conteuses. Elle va prendre une importance remarquable dans la version finale, tant par la forme que par le contenu puisqu’elle met en scène un autre Gigi, parti
vivre en Amérique… De là, un effet de mise en abyme comme je les aime…
Après cette rentrée fracassante est tellement chargée, une nouvelle pause argentine qui s’offre enfin sous un beau
soleil d’été indien. A lundi !
Sabbia rossa sulla spiaggia...
Rubrique Goncourt : il est toujours plus juste pour sonder une classe afin de leur demander de réagir à l’écrit… Alors voici pêle-mêle quelques-unes des
réactions : la majorité affronte avec une sérénité relative la perspective de lire tant de livres… Ils parlent de « projet enthousiasmant ». Ils soulignent aussi tout l’intérêt
qu’il y a à préparer la rencontre avec des écrivains réels et de découvrir ce secteur de la littérature qui leur est inconnue. De rencontrer d’autres lycéens aussi… Certains d’entre eux sont plus
mesurés et évoquent une sorte de « peur panique » face au travail à accomplir... Enfin, plus pragmatique, un autre savoure à l’avance l’idée de manquer quelques cours...