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Répétition du 24.10

Publié le par Eric Bertrand

Le petit dernier est arrivé ! Sous pli postal Aléas vient de me l’adresser… « Le Ponton » ! Un seul exemplaire pour l’instant, les autres vont suivre, mais en attendant, je trouve le produit plutôt réussi avec ses deux photos couleur en couverture et en bandeau…
                  
              Comme tous les mardis, la seconde répétition a donc eu lieu et j’y reviens demain, car nous avons déjà abordé quelques jeux de scène. Je propose ce matin quelques idées d’activités que j’avais préparées mais qui n’ont pas pu avoir lieu… Ce sera pour une prochaine fois (très utile quand les comédiens sont un peu « froids » ou « fatigués », ce qui n’était vraiment pas le cas !) Dans ces premières répétitions, les comédiens ne se connaissent pas bien (du moins dans le domaine de la scène)… Il est donc important de reprendre des exercices traditionnels d’échauffement et de les adapter aux conditions de la pièce…
 
-          Le jeu du miroir : certains des personnages de la pièce fonctionnent un peu en miroir les uns par rapport aux autres. C’est le cas notamment de Salvatore par rapport à Gigi et d’Ornella par rapport à Gilda… Par ailleurs l’exercice est intéressant car il permet aux comédiens d’exercer à la fois leurs facultés d’observation et de concentration dans le but de reproduire les propositions gestuelles de leurs partenaires.
-          Rivalité : la rivalité est une des énergies de la pièce. « L’Americana » est la grande rivale, celle qui défie les autres. Cela implique un effort particulier pour s’imposer sur scène… Je demande à chaque comédien de choisir un partenaire et de lui faire front avant de s’avancer vers lui afin de lui « envoyer un message ». La « mission » pour le comédien est donc d’affirmer non seulement un texte mais aussi et surtout, un regard, une démarche, un silence, un affront / « tu es ridicule » / Je suis la plus belle / Le plus beau… Sono la piu bella !
-          La machine : Il y a dans la pièce un système de clan, disons pour faire vite, ceux qui défendent la modernité et ceux qui sont du côté de tradition. L’exercice connu sous l’étiquette « la machine » a le mérite de permettre aux comédiens de fonctionner non pas comme des corps isolés mais comme des éléments d’une machinerie infernale capable de produire de l’énergie. Je leur propose donc de constituer deux machines : la machine euphorique. La machine nuisible.
 
 
 
HPIM1156.JPGTempo per le vacanze...

 
Rubrique Goncourt : « les Désaxés ».
 
              Dernier jour de cours avec les 1ère L : l’occasion de revenir sur le cas de Marilyn à travers la projection d’un film de John Huston : « les Désaxés ». Une réflexion sur le personnage que joue Marilyn et sur sa fêlure telle qu’elle s’exprime dans cet environnement d’hommes. Suite à quoi les élèves partent en vacances avec des objectifs assez variés sur lesquels je reviendrai demain.
 
Réaction de collègue :
Nous étions à Perpignan, lycée Zola Aix en Provence, même constat pour Boulin...Je dois dire que j'avais détesté son livre...j'ai voulu tout de même m'y remettre....Impossible....Je confirme je n'aime pas...Ce jeune homme est un peu démago sur les bords...Débat de deux heures ensuite chez nous avec les élèves....Il ne construit rien, ne propose rien et n'avance aucune réponse...
A Perpignan j'ai été tout de même étonnée de voir toute cette cour autour de lui...Je pense qu'il plaît...Mais que les jeunes ne sont pas dupes....
 
Le 16 octobre a eu lieu la rencontre de Perpignan. Sur le plateau Boulin,
Audouard, Olivier Poivre d'Arvor. Les deux premiers se sont révélés tels que
dans les rencontres précédentes : Boulin, après une entrée presque
fracassante, près à "rapper" sur le plateau fut incapable de répondre aux
questions, finissant presque par disparaître derrière le décor.....Les
élèves ne s'y sont pas trompés. Audouard, profondément à l'écoute et
fournissant des réponses intéressantes, s'avérant captivant dans sa façon de
parler, a touché les élèves (et les grands...). Olivier Poivre d'Arvor était
très tendu au début. Il faut dire que la journaliste conduisant le débat a
parlé avant toute chose de son frère. Il s'est senti agressé et a commencé
en disant qu'il était lui, et que lui était là pour présenter son livre,
contrairement à son frère. Très rapidement, il est entré dans le débat,
répondant aux questions des élèves de façon pertinente et montrant une
qualité d'écoute. Les élèves l'ont aussi apprécié.
Bilan de cette journée : les élèves sont redynamisés. Tant mieux. Ils ont
trouvé cette journée très intéressante et ont hâte de participer aux
rencontres de décembre à Montpellier.
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