Avatar, sous le ciel de Copenhague (4/4)
La seconde partie du film fait basculer le spectateur dans l’angoisse et la fébrilité. Face au déchainement de violence de l’armée des mercenaires qui ont des airs de Terminators ou de Rambos et face à la supériorité technologique des engins dont ils disposent, le spectateur a choisi son camp. Les Na’vis s’appuient désormais sur de précieux alliés, traitres à leur clan, qui ont également épousé la cause de Pandora. Jack est leur chef et le combat farouche qu’il livre aux bataillons de la Modernité nous concerne tous car il implique la survie de la planète… Au lendemain des échecs du sommet de Copenhague, le film milite en effet en faveur d’une cause humanitaire. Pandora est notre sœur jumelle. C’est la « Soror » de « la Planète des Singes ».
Pandora !... Trois heures
viennent de passer. Les projecteurs se rallument dans la grande salle et un tonnerre d’applaudissements se déclenche. Pandora disparaît derrière l’écran blanc ! L’avatar tarde à se relever.
Le spectateur a des fourmis dans les jambes et des lianes dans les neurones. Il lui appartient désormais de refermer la boite et de préserver un peu
de l’Espoir que livre la fin du film, un peu de cette projection d’eau pure qui reste au fond du cœur et
de l’imaginaire.