Méthode d’atelier d’écriture théâtrale (2/2)
Ainsi prenons l’exemple de la première scène de travail autour de « Gulliver » que je rappelle :
Scène 1 : affolement à Lilliput un jour de grand vent...
Récit : Le « géant » est échoué sur le sable de la plage. Il est inconscient. Le village de Lilliput est situé à quelques kilomètres de la mer mais le vent fort emporte des objets légers qui appartiennent à Gulliver. Ces objets arrivent au-dessus de la ville et des Lilliputiens témoins décrivent avec leurs yeux de Lilliputiens ces « objets volants non identifiés ». Exemple du chapeau p46.
Préparation : A la manière de Swift : à travers une série de phrases simples, racontez aux autres Lilliputiens votre découverte d’un objet appartenant à Gulliver et vu avec vos yeux de Lilliputiens.
Et voici ce que m’ont proposé les élèves :
Echarpe : un serpent de couleur verte, parfumé
Veste : mesure une quinzaine de Lilliputiens à la queue leu leu, percé par des ronds de la tête de Lilliputiens, de part et d’autre, deux grands sacs qui pouvaient contenir 10 Lilliputiens entassés. Le bras semblait vivant car au vent il s’est abattu sur des Lilliputiens.
Sacoche : Relié d’un bout à l’autre par une sorte de corde, il fallait deux heures pour en faire le tour
Ceinture : serpent avec une gueule en fer
Montre à gousset : l’horloge du clocher de l’église
Cape : couverture pour le village ou store
Mouchoir : taille de plusieurs draps de lit
Quant à la scène que ça donne, c’est ce qui reste inédit !