Quelques instantanés du spectacle de « Jack, sur la route et sur les planches » : le rythme du « beat » et l’association claquettes (4/4)
L’un des paris de cette pièce et de cette mise en scène consistait à mettre en relief le travail syncopé qu’effectue la musique sur le texte, bref l’effet du beat... Un passage fonctionnait très bien à ce niveau, c’est celui de la trépidation du voyage lorsque Jack « tape la route » et voit passer le train chargé de figures pittoresques : il se lance dans un monologue tandis que les passagers du train, équipé de sifflets et de claquettes, marquent le rythme.
Jack : Le train qui passe, boum, boum... L’énorme fracas de la machine noire… La route qui tape, tic, tac, tic, tac... Les hommes rouges et barbouillés sur la loco, ouah, ouah... Les conducteurs cyniques aux compteurs de vitesse, Cadillac, Pontiac, Ford Mustang, vroum, vroum... Tout défile à toute allure, gratch, gratch… Le monde entier défile… Rocs de l’étrange nuit tout illuminés… shit, shit, tic, tac, vroum, vroum, gratch, gratch…