« Welcome » et Matin brun à Calais

<br /> C'est vrai, ce film interpelle par rapport à nos identités et nos territoires, par rapport à l'âge des immigrants, à leur persévérance pour trouver un monde meilleur. On oublie bien souvent que nos<br /> propres ancêtres sont allés d'une région à l'autre, d'un pays à un autre chercher leur maigre pitance. Ont-ils aussi rencontré une main tendue qui leur a offert de quoi vivre le lendemain, de quoi<br /> garder une propreté, une dignité ? Des maîtres nageurs, des vieilles dames comme des jeunes prodiguent au quotidien des aides aux migrants au mépris des "rafles", des dénonciations, des<br /> déclarations d'officiels,  et au risque de se voir poursuivis par délation interposée.<br /> Nos terres ne peuvent pas accueillir le monde entier ; il est nécessaire de développer le leur ; mais quand quelqu'un subit en quelque sorte son émigration pour sauver les siens, il est tout<br /> simplement humain d'apporter l'aide dont ils ont besoin.<br /> Un film tout à fait d'actualité ; on le vit au quotidien.<br /> Merci au film de nous réveiller les consciences, parfois trop bien établies..<br /> Et merci pour cet article .<br /> <br /> <br />

<br /> C'est vrai que "Welcome" est un film coup de poing ! je crois d'ailleurs qu'il a connu un écho certain lors de sa sortie !<br /> <br /> Je retiens de ce film l'indifférence des surveillants d'un supermarché qui s'obstinent à refuser l'entrée à ces migrants sans papiers qui veulent juste acheter du savon pour se laver, sous prétexte<br /> de gêne pour la clientèle ! Ces personnes sont tolérées sur le territoire (Bilal est mineur) mais tout leur est refusé...<br /> <br /> Les habitants de Calais sont certainement excédés dans leur ensemble par ces arrivées massives de réfugiés en attente de passer en Grande Bretagne : c'est donc très difficile de se prononcer<br /> franachement sur la question mais ce qui est sûr, c'est que des films comme celui-là font réfléchir et suscitent la discussion !<br /> <br /> Les démarches judiciaires entreprises contre Simon sont quant à elles bien réelles puisque j'ai entendu à la radio une vieille dame qui a reccueilli pendant 3 mois un autre Bilal, du même âge,<br /> parce qu'il était dans la rue, malade. Au terme de ces mois d'accueil, cette dame, incapable de prendre davantage en charge ce jeune homme, s'est adressée à la préfecture afin de savoir à qui elle<br /> pourrait le "confier"... au final, d'abord poursuivie pour abandon d'enfant (alors que ce n'était pas le sien !), elle l'était finalement pour aide à personne en situation irrégulière (comme<br /> Simon dans le film)... en somme après lui avoir reproché d'avoir délaissé ce jeune homme, on lui reproche de l'avoir soigné ! c'est à n'y rien comprendre !<br /> <br /> <br />