« (…) Salvatore : (mimant son
compagnon) : « tu as la peau douce Gilda ! Du sel sur les lèvres et des vagues sur le corps ! Je suis loin du ponton ! Tes yeux
sont des phares !… » Et l’autre ! « La mer, la brise, le sirocco… Oh, c’est trop drôle ! »… »
« (…) Gigi : si tu savais l’impression forte que tu m’as faite la
première fois ! Tu as fait sauter les ampoules !
Gilda : c’estfou comme le courant passe entre nous, c’est moi ton groupe
électrogène (…)
« (…) Salvatore : à l’heure de la sieste, tout le monde est couché et
cherche la fraîcheur au fond des chambres.
Ornella : cet après-midi, chiche, je fais le mur et je descends te rejoindre
sur la plage. Mes parents n’en sauront rien.
Gilda : viens savourer avec moi les grosses pastèques roses et
juteuses qu’on fait exploser sur le sol pour les ouvrir ! (…) »
« (…) Salvatore : tu aimes bien faire la conversation avec les marchands
de fruits ?
Ornella : je prends mon temps quand je fais le marché !
Gilda : jouissons l’un de l’autre le plus longtemps possible !
Gigi : autant que tu le désires !
Ornella : je traîne au café. Je remets du sucre dans ma tasse. Je suce le
bout de la cuillère.
Tous : ciao, Carolina,
ciao Francesca !
Francesca et Carolina : (intriguées par « l’Americana ») :
ciao, ciao, ciao !
Francesca tourne autour d’elle, la scrute.
Carolina : on vous a aperçus tout à l’heure…
Francesca : elle aussi « inspecte » Gilda sous toutes les
coutures, avec un soupçon d’indécence. Elle, c’est « l’Americana » ? On l’a aperçue aussi, mais on ne la connaît
pas !
Gigi s’empresse de faire les présentations (…) »
Eletricità !