Je finis aujourd’hui la série sur
« le Ponton » par l’évocation des dernières répliques… Demain, je reprendrai la série sur
la télé réalité. Un petit
mot sur l’interview d’hier au sujet des
« Nouvelles pour l’été » : Patricia Martin « Je vous réveille ». Ceux qui n’ont pas pu écouter l’émission, il
vous suffit de m’envoyer un mail et je vous l’expédie en
fichier son.
« (…) Imaginez l’histoire !... Mettez un jeune Américain à la place de Gilda, un bel Américain, style
surfer, sur le ponton, tous les matins !… Eh ben, je l’aurais suivi sans hésiter, moi aussi !... Par amour, je l’aurais suivi !
Francesca : je préfère te savoir avec Salvatore, ma petite
Ornella ! Tu es bien mieux avec Salvatore, crois-moi !... Je le connais, c’est un gentil garçon… Ton surfer, laisse-le où il est ! On ne part pas avec le premier
venu !
Carolina : on ne part pas ! Surtout si on croit
aimer !... C’est le pire des pièges, Gigi !
Francesca : (Ironique) Gigi l’Amoroso,
« croqueur d’amour, oeil de velours, comme une caresse !... » Tu connais la chanson ! (…) »
« (…) Carolina : Francesca a raison ! Elles sont
encore petites, je les connais bien : cinq ans, six ans, sept ans et huit ans… Elles viennent régulièrement écouter nos histoires, elles sont toujours au premier rang…
Ornella : mais un jour, elles ne viendront plus ! Fini le
temps de la Beffana sotto le stelle !
Francesca : absolument !... Là, tu as tout à fait raison,
Ornella... Les unes après les autres, elles iront traîner dans la rue, comme des chattes… A miauler après les matous… Et alors, qui va les surveiller ?
(…) »
« (…) Carolina : (dans un registre un peu coquin pour
se libérer d’un poids d’angoisse) : rappelle-toi ses jolies lèvres, ses cheveux blonds et ses grands yeux, ses petites fesses bien fermes, les bracelets luisants à ses poignets,
l’élégance et l’énergie qu’il avait quand il faisait des claquettes… Quel beau danseur !... Nous étions toutes les deux vraiment folles de lui ! (…) »
« (…) Carolina : exactement !... Elle se lève,
très solennelle. « L’essentiel, c’est de savoir trouver sa place et de s’y tenirtout au long de cette grande traversée qu’est la vie ! ». Comme c’est bien dit ! »
Elle arpente le ponton. « L’essentiel, c’est de savoir trouver sa place et de s’y tenirtout au long de cette grande traversée qu’est la vie ! »… Elle a un petit rire
ironique. En même temps, c’est banal, ça fait cliché… « La vie », « la traversée »… Mais ça me plaît bien !... Dit sur un ponton, ça me plaît bien !
(…) »
Ricordo del chipendale nella memoria della vecchia !