12.06 :véritable séance d’écriture pendant que je surveille l’épreuve de français du bac. Cette fois, je suis bien parti dans un univers : celui de
l’adolescence. Je retrouve des images associées aux disques des années soixante-dix. Il me semble important, par le biais d’une autobiographie voilée, d’amener le lecteur à
retrouver cette période tellement particulière. Je crois aussi me décider en faveur d’un « tu » à la place d’un « je », un peu à la manière dont Rolin dans
« Tigre en papier » en fait l’usage. C’est une façon plus marquée de mettre de la distance.
Ce qui peut désorienter le lecteur, c’est peut être cet usage du « tu » à la place du « je ». Mais je trouve que cela donne un autre rythme et évite en tout
cas le sentimentalisme qu’auraient pu avoir certaines scènes. Cela donne même un brin de dérision que j’apprécie dans le cadre de l’autobiographie.
Littérature, écriture et voyage. Comment la lecture et le voyage nourrissent-ils la pensée et suscitent-ils, en même temps que le plaisir, la curiosité, l'écriture ?
Lien vers l'ensemble de mes livres :
http://ericbertrand-auteur.net/