Le Ceilidh : répétition du 16 nov
Encore une nette évolution aujourd'hui. Les textes sont sus ou à peu près. C'est toujours une épreuve pour les comédiens de monter sur scène sans le texte dans les mains. Cela donne une autre dimension aux personnages.
Julie a lu "Macbeth" que je lui avais prêté et elle avoue avoir saisi davantage à quel point son personnage est cruel. Cela se sent dans la façon dont elle assume le rôle. En même temps, je l'encourage à travailler davantage sur l'orgueil et la force de Rebecca. Rebecca a parfaitement conscience d'être à des années-lumière des autres comédiennes qu'elle considère comme des "bricoles".
Sélouane parvient très bien à ondoyer, tel le serpent, autour d'elle et à reprendre l'avantage, malgré la situation embarrassante dans laquelle il se trouve... Son personnage est aussi acteur que celui de sa partenaire. Quand il essaie de récupérer la situation, Rebecca lui tourne le dos et il prend le public à témoin de ses manigances et de ses sophismes... Cela crée une complicité intéressante à exploiter sur scène.
Léonor et Matthieu ont assimilé beaucoup des éléments indiqués la semaine passée. Il reste néanmoins tant de nuances à faire sentir au spectateur, notamment dans la relation entre Max et Heather. Ces deux personnages jouent un peu au chat et à la souris. Heather a un côté Mélusine. L'excitation de retrouver son pays la rend fuyante quand il la voudrait proche. Ce marivaudage peut-être une idée intéressante à souligner dans le travail de la scène.
Quant à Suzy, elle a trouvé une façon de jouer, elle a cette qualité de souplesse et d'écoute qui lui permettra d'envisager lsans complexe le ridicule de son personnage et de pousser plus loin
cette forme particulière d'hystérie orgueilleuse d'une belle sorcière qui joue la femme fatale !
Going down to the beach from Girnigoe...
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