Je reprends le petit « reportage » sur la littérature au collège… J’évoquais les divers
parasites
à l’envol… Sans compter les couinements divers qui parasitent un cours, les feulements, glapissements, grognements divers.
Baudelaire passe mal quand Elodie a envie de
faire pipi ou quand Thibaud fait tomber sa règle en fer. Un doigt s’est levé, peut-être une question pour relancer le vol de l’albatros ? Non ! Pierre a les mains tâchées d’encre et
demande d’aller se nettoyer. Il s’en est fichu jusque dans la bouche et le reste de l’équipage manifeste son écoeurement en le
traitant de Shtroumf.
« Va vite t’essuyer ! »… Et le navire avance sur le gouffre amer au milieu des
piailleries de nos mouettes qui se querellent. Marie reproche à Sérima de mâcher du chewing-gum, Sélima réplique aussi sec et tend un doigt vengeur vers un morceau de papier :
« Monsieur, je l’ai vu lancer le papier ! ».
Les meilleurs élèves ont des haussements d’épaules, ils ferment les yeux et fixent un œil hagard vers
l’Azur
et les nuages, « les merveilleux nuages », pas ceux de la fenêtre qu’est en train de fixer Maxime, solidement amarré à sa chaise, près du radiateur !