Comme on l’a analysé à mots couverts, la voie du collège est pavée de « bonnes intentions » et le malheureux Don Quichotte se raidit comme il peut sur sa monture.
Témoin cette proposition de correction de copie d’élève qui signifie aussi tout le désarroi qui peut saisir le poignet du spadassin…
« Comme beaucoup parmi vous, j’ai récolté les premiers paquets de rédactions et, malgré les années, je cherche toujours une façon plus équitable d’évaluer
cet exercice qui implique tant de compétences et connaissances diverses.
Récemment, je me suis interrogée sur un des problèmes d’évaluation : le fait qu’une copie plus longue augmente le risque d’avoir plus de fautes ce qui
conduit certains élèves à une « prudence » excessive et leur fait écrire le minimum. Dans une certaine mesure, je suis d’accord avec eux, il n’est pas utile d’écrire des pages d’âneries
et mieux vaut parfois bien se relire. Cependant, j’ai toujours la désagréable impression de ne pas avoir d’outil adéquat pour évaluer équitablement ceux qui écrivent un peu plus parce que cela
leur plaît de développer leurs textes.
J’ai donc récemment imaginé un système et confectionné un barème que je viens de tester sur deux paquets de copies. A mon sens, cela fonctionne plutôt bien,
c’est pourquoi j’ai eu envie de vous le faire partager (…) »