Ivanovitch… Il y a la chanson et
il y a le surnom dont j’affuble l’une des silhouettes de mon
enfance. Ceux qui ont lu « Pour y voir Clerc » connaissent le personnage. Il apparaît deux fois dans le récit, au moment où je découvre Ivanovitch
à travers le motif des
trains et le moment où je découvre le disque « la Californie », à travers
l’évocation de l’Alfa Roméo.
Comme un fait exprès, Alain, alias « Ivanovitch » est passé à la maison pendant cette période de fêtes.
Il est ému d’apprendre qu’il figure en si bonne place dans le récit. Nous déjeûnons ensemble, c’est l’occasion de relater les souvenirs et de départir la part de réalité et la
part de fiction.
Alain reparle d’Odile, l’une des grandes figures féminines qui traversent le livre. Elle était sa
fiancée en 68, j’ai un peu triché sur les dates mais pas sur
l’impression forte qu’elle avait causée sur mon jeune coeur découvrant à cette époque (avec une certaine incrédulité,
il faut le dire !) la part de séduction dont étaient capables les femmes !