J’évoquais hier, entre autres
réjouissances culinaires, le « Fish and chips », écoutons
d’abord le texte : Heather et Max sont au pied de Girnigoe
et ils font des projet à courte échéance !
« Max : Mais il nous reste plein de choses plus amusantes à faire avant ce soir…J’ai faim. Pas toi ? Que dirais-tu d’un petit fish and chips !
Heather : Oh oui, un bon fish and chips dans du papier journal ! Je sais où il faut qu’on aille ! »
Pour comprendre cet échange, il faut préciser certaines évidences (qui ne le sont qu’aux yeux d’un initié !) Ce
traditionnel repas à la sauvette attire beaucoup les jeunes qui ont pris leur repas du soir peu après cinq heures, rappelons-le, et qui commencent à avoir un creux… Le fish
and chips enduit les doigts de graisse et « fluidifie » les relations… On en déguste assis sur un banc, dans l’un de ces établissements take away aux
enseignes bleues, ou devant ces camions ambulants qui, dés 20h00, dans les rues des petites villes, font carillonner une petite musique de kermesse.
Sans doute par mesure de salubrité publique, on mange de moins en moins le fish and chips dans du
papier journal comme en requiert Heather. Et pourtant, c’est là qu’il est le meilleur et qu’il dégage ce fumet si particulier de graisse mélangée au papier et au vinaigre. Car on
assaisonne copieusement les frites de vinaigre et de sel. On prendra soin toutefois de ne pas accepter le supplément de « beans » que propose sournoisement le
marchand. Là, ça devient vraiment trop lourd, surtout quand on opte pour le « haggis and chips » !
Je reviens demain sur des choses sucrées sans doute un peu plus légères qu’on consomme de préférence à l’heure du
thé… Elles occupent une bonne place dans la version narrative du Ceilidh
Fish and chips time ...