Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Elèves de Claude Lévi Strauss

Publié le par Eric Bertrand

The all cottage...

Homme, il faut se taire pour écouter le chant de l’espace qui affirme que l’ombre et la lumière ne parlent pas (ces gens méritent plus notre respect que notre curiosité : Monod).

 

         C’est un proverbe touareg que cite en le commentant l’arpenteur de désert qu’était le grand Théodore Monod. Je relis en ce moment des pages de Claude Lévi Strauss dont la leçon essentielle pour les générations futures est dans la même veine.

         C’est aussi la grande leçon du livre « Vendredi ou la vie sauvage », de son illustre élève Michel Tournier.

         Les élèves apprécient en général cette œuvre que je ne me lasse pas d’étudier avec eux : au lycée, c’était la version « Limbes du Pacifique », au collège, c’est la version « Vie sauvage »…


Une baigneuse inattendue monte sur le ponton de la plage de Torremuzza...
Commenter cet article
B
Quel choc ce magnifique proverbe, la profondeur du sens et la futilité de cet exercice de claquettes sur un ponton, en tenue d'homme grenouille... ;-)J'aime ce passage parce qu'il confirme, surtout aux élèves, le fait même que le ridicule ne tue pas ! J'aime aussi tes mises en scène, Eric, justement en ce qu'elle sont porteuses de tant de sens et en même temps de dérision....
Répondre
B
que cela me fait écho...l'ombre qui s'étend sur le désert après la lumière éblouissante, l'une comme l'autre immense et silencieuse...un petit écho souchonnesque : "marcher dans le désert.... presque rien.... une petit gobelet d'aluminium..."
Répondre