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Le tropisme de la fenêtre

Publié le par Eric Bertrand

Old friend in the Highlands

           Il y a un proverbe que je détourne souvent en classe : « Femme fenestrière n’est pas bonne ménagère (écolière !)

           Combien de fois faut-il interrompre un cours pour ramener les yeux errants de telle ou telle sur le tableau… J’ai demandé à changer de salle cette année, préférant à la vue sur la cour de récréation, la vue sur les arbres de la rue.

           Ceci dit, le proverbe est fort juste et combien d’Emma Bovary se sont laissé aller aux fenêtres ? Et quand les élèves sont vraiment trop loin, j’avoue que moi-même me laisserais bien entraîner dans le frisson des feuilles à la crête des arbres !


Sur la place du village en Sicile, la chaleur monte...
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E
Merci Gwenaëlle de ses séquences nostalgiques que nous partageons également. Quels beaux moments d'entretiens littéraires nous avons eus cet année là !
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G
Je viens de visionner les extraits du Ponton sur ton blog et c'est bien agréable et un peu nostalgique de se replonger dans l'ambiance sicilienne de ta pièce, qui reste éternellement liée pour moi à ma première année au lycée de Loudéac. Vous manquez toujours au lycée, Jennifer et toi. Vous étiez porteurs d'une belle énergie et d'une sacrée créativité.<br />  
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E
Ouvrir en effet une fenêtre sur le monde, quand ce ne serait encore qu'un hublot ou même un trou de serrure, et jeter le torchon pour ouvrir le verrou !
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B
et si on poussait encore plus loin l'exploitation de ce vieux dicton...quelque chose comme 'femme ménagère ne peut pas regarder à la fenêtre (du monde)"... hi hi hips : j'ai hate d'être tranquille ce week end pour visionner le Ponton...
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