La répétition générale a donc eu lieu. Et comme d’habitude, c’est la panique... Des musiciens
manquent à l’appel, les comédiens ont des trous, les liaisons entre les scènes manquent de rythme, les éléments de décor ne sont pas en place, les diapositives ne passent pas ou le projecteur
s’emballe ou se lance dans
un monologue édifiant, les journalistes des trois journaux locaux passent prendre des informations, des photos, interrompent la difficile mise en
place, ne comprennent pas, posent des questions, collaborent aussi à leur manière à
l’impression de chantier qui fait aussi partie du spectacle.
Il fut un temps où nous prenions peur, où nous nous disions qu’avec une telle pression sur les épaules, nos acteurs,
nos musiciens (qui sont pour la plupart des adolescents), ne seraient pas prêts pour le grand moment et offriraient un spectacle pitoyable et rédhibitoire. Cependant, et nous
nous accordons tous à le dire, malgré les défauts que je viens de signaler, il y a eu pire dans les années antérieures. Prenons par exemple le cas du « Tennessee
club », le plus récent ! Quelle pagaille à quelques jours de la date fatidique et pourtant, quelle réussite, quel moment extraordinaire offert à chacun…
Pour parler plus techniquement, nous avons testé l’organisation proposée sur le papier et les éclairages mis au
point par Alain. Quelques légères modifications. Notons surtout, du fait de la durée et du charme aérien de certains morceaux de musique, la décision de laisser le fond de diapos
sur les deux premières scènes de l’acte 1. Ceci dans le but de planter davantage le décor et de laisser le spectateur savourer l’atmosphère…
Ackergill Tower from the sea...