Avant la grande semaine qui commence, un petit détour par
le carnet écossais juste pour souffler et pour retrouver cette ambiance si particulière que je me suis efforcé de
traduire dans la pièce et dans le récit.
Retour de chez Alison et Alan, arrêt aux Whaligoe steps. Lieu sauvage et tragique au même titre que
Badbea où nous nous sommes arrêtés en montant le premier jour … Un petit mot donc sur ces deux endroits trop souvent ignorés par le touriste « who is heading up to Thurso to
catch the ferry to Orkney islands and who hasn’t even a look at this part of the country ! ». Ca, c’est la phrase de David Nicholson, le gardien du lieu, « quite a
character » sur lequel je reviendrai.
Je l’ai indiqué pour le Ceilidh, et tout le drame qui s’y joue en est pénétré, l’Écosse est marquée par le
sentiment du tragique et la mémoire mélancolique de lieux où le temps semble s’être figé dans l’espace immuable…
C’est d’ailleurs ce que signifie bien la sentence de Rebecca : « Cet endroit saigne la vérité
brute. La lande est mauve, le vent souffle dans les bruyères, la falaise est abrupte, l’océan gronde et le désespoir est partout autour de nous ».
On the way to Caithness, going down to Badbea...