« Journal du 17.06 : puisque Francesca et Carolina ont un rôle à jouer dans la vie de ces
adolescentes, il faut les mettre en scène dans
un prologue où elles racontent un apologue qui renvoie au thème de la pièce : celui de l’éveil. Ce sera
un apologue
imaginaire et frileux qui anticipera sur
l’autre apologue qu’évoque la pièce. Confrontation avec la vraie vie. Les enfants ne comprennent pas forcément l’histoire qu’on
leur raconte mais sont confrontés à une fiction qui les interpelle.
L’idée aussi, pour renforcer le caractère traditionnel (et en même temps comique sur la scène !), de faire
entrer la conteuse Francesca sur une petite charrette tirée par Carolina. C’est aussi l’occasion de remettre en scène ma valise : elle a toujours beaucoup de succès auprès
des élèves qui me voient arriver en cours avec elle. Cette valise est foncièrement un objet scénique : Carolina qui est aussi l’assistante de Francesca va en sortir une cafetière, des tasses
à café, un coussin, des pinceaux et des craies, un tableau noir, la marionnette Angélika, figure fameuse du folklore sicilien sur laquelle je reviendrai. »
Facteur d’unité, le prologue est en effet décliné dans tout le texte, tant au niveau de sa
signification qu’au niveau de des images qu’il produit (notamment celles associées à la marionnette).
Andiamo sulla spiaggia ! Dov'é il pontile ?