« Journal du 18.06 :l’apologue d’Angelika est écrit. C’est une belle histoire
complètement
inventée. Elle m’a été inspirée par la fameuse marionnette
(« puppi ») chère au folklore sicilien. Cette Angelika trône en bonne place à la maison. Elle fait
partie des « souvenirs »
ramenés de Siracusa. J’ai lu hier que Pirandello avait été très marqué par ces éléments de la tradition sicilienne. Je n’ai pas cherché à
exploiter la référence au passé des
« rois normands » auquel se rattache cette marionnette.
J’ai préféré inscrire en creux dans cette légende, les motifs essentiels qu’on retrouvera sous une autre forme dans
le drame qui va se nouer sur l’espace du ponton. Quel est le sens de cet apologue ? La vie est sensation, ouverture au monde, il faut tenir ses sens en éveil pour ne
pas passer à côté de la vie et découvrir la beauté du monde. Tout en racontant cette histoire (Francesca est une « diseuse d’histoires », un peu comme la
« Donna mimma » de Pirandello), j’ai cherché à donner à cette scène une dimension théâtrale : la présence du public des enfants et adolescents et
la fonction de Carolina sont sans cesse sollicitées, ceci dans le but d’éviter un trop long monologue à Francesca. »
Angelika demain en photo dans ce blog. Je vais la décrocher de l'escalier où elle trône.
Pupi in Sicilia...