Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Zucchero et les petites adultes

Publié le par Eric Bertrand

« Journal du 26.06 : chaque scène est reprise et fournit le cadre à une véritable réécriture. L’impression de rejouer la partie sur un échiquier dont les règles, les lignes de parcours, sont déjà tracées.
              A la scène 1, présentation de Gilda : j’accentue le narcissisme du personnage et je précise son origine : elle vient de Californie, elle suit son père, on lui cède tous ses caprices, elle est lascive et s’enivre de la situation (ponton, farniente, été, envies informulées…) Disque qui convient Zucchero : « Menta e rosmarino ».
              A la scène 2, les filles qui l’observent se positionnent par rapport à cette « étrangère » qui, de toute évidence, « dérange ». Il faut faire de deux d’entre elles, des « petites adultes », incarnant l’esprit xénophobe et l’étroitesse de pensée. Tiziana et Lauredana, qu’on voit souvent le soir assises sur le banc avec les commères du quartier… »

HPIM1463.JPG

I vecchi sul bancone...

 

Rubrique Goncourt : le début de « Disparaître » :
Les premières pages mettent en scène un motard accidenté. Le jeu narratif mis en place est intéressant puisqu’il alterne le regard et la voix du motard gravement blessé et les commentaires de ceux qui l’entourent. Cette double focalisation amène le lecteur a remonter le temps aux côtés de l’agonisant dont il ignore l’identité et de celui qui enquête sur lui, à savoir un inspecteur, le dénommé Pointer, qui éprouve bien du mal à cerner un individu apparemment célèbre et constamment poursuivi par les paparazzi… Idée d’exploitation pour le bac (« le biographique ») : la remontée dans le passé et le travail de la mémoire : une page au début du roman indique comment ce personnage se remémore des instants alors qu’il est en train d’agoniser près de l’arbre contre lequel il s’est brisé (volontairement ?)
 
Commenter cet article