Ex fan des sixtees
Gainsbourg... Belle idée pour les textes et les musiques. La confluence des styles. L'influence de tous les musiciens anglo-américains... "Bryan Jones, Jim Harrison, Eddy Cocrane, Alice Cooper, Tee Rex, Elvis..." Et puis un personnage fascinant pour les jeunes qui le connaissent mal.
A l'origine, un travail sur les textes et sur les influences : Nabokov, Lewis Caroll, Baudelaire, Lautréamont... Un scénario pour théâtraliser l'ensemble et puis des musiques, toujours pour les claquettes. La pièce mettait en scène bien évidemment des danseuses et des lolitas déchainées, dansant sur l'air de "Initials BB". On entendait Serge en voix off sur un morceau de piano. Le magnifique morceau de "l'histoire de Mélody Nelson" : "Cargo culte". Des scènes plus violentes avec du djambé, "requiem pour un con", d'un érotisme débridé "couleur café", des scènes de frénésie, "Harley Davidson" ou "Ford Mustang", des repentances "Enfants de la chance", de l'auto-dérision avec "l'ami caouette" ou "sois belle et tais-toi"... Une Marilou "naïve comme une toile du noidier saurou" et exaltée, rêvant des paysages impossibles et flottant dans l'air sur un fond léger de violon...
Bref, des sollicitations nombreuses pour une oreille musicienne comme celle d'Arlette qui était dans la salle et qui, après la représentation, a lancé l'idée : le théâtre sera
aussi l'affaire des musiciens... On va voir sous quelle forme à propos du "Loft".