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L’Homme à la Tête de chou et au cœur d’Artichaut (1/2)

Publié le par Eric Bertrand

Dans l’attente de la reprise de l’activité de répétitions (demain, c’est soirée parents d’élèves !), je continue de feuilleter l’album souvenirs des activités d’écriture relatives au thème du voyage…
              Après Jack, même cocktail l’année suivante… Anglais, claquettes, musique, théâtre et texte dans le même « beat »… Il s’agissait, à travers cet hommage à Serge Gainsbourg, de faire découvrir l’univers de l’artiste à des lycéens qui en ont une vision un peu trop floue… C’est l’univers de Serge, avec tout ce qu’il comporte de complexe et de fascinant (notamment pour des adolescents) mais c’est aussi un « road movie » inspiré du fameux « Bonnie and Clyde » d’A. Penn…
              Le prologue a lieu dans un hôpital psychiatrique. Au lever de rideau, le spectateur peut observer un patient, Serge, qu’on connaît aussi sous le nom de « l’homme à la tête de chou ». Serge est atteint d’un mal étrange : comme il le confie à ses infirmières, « moitié légume, moitié mec », il souffre d’un mal d’amour incurable qu’il a contracté auprès d’une certaine Marilou … Apaisé par les infirmières qui s’occupent de lui, Serge est amené à se confier. Il relate alors les épisodes de sa vie qui l’ont mené à ce « lunatic asylum ». Flash back ! Back forward !… Quand le rideau s’ouvre pour le premier acte, la scène est dans un cabaret, « le Kangourou club ». C’est là que Serge tombe amoureux fou d’une entraîneuse de seize ans qui lui rappelle « Lolita », son premier amour
              La pièce raconte comment la relation évolue entre Marilou et Serge qui appartiennent chacun à un gang bien particulier de filles légères et de quinquagénaires lubriques. Pour assouvir leur soif d’argent et de plaisirs, les deux gangs fusionnent en un seul : Serge le baptise « gang Burrow » et commande aux membres du gang d’obéir à ceux qu’il considère comme les nouveaux Bonnie and Clyde : Marilou et Serge....
              L’acte deux baigne dans un climat de violence et d’insécurité. Ivre de drogues et de plaisirs de toutes sortes, jamais rassasiée et dans un état de dépendance avancé, Marilou dépasse les limites et entraîne sa bande à de sombres extrémités que Serge finit par réprouver. En vain…
 
              Cette adaptation d’un univers musical, spécialement écrite pour la scène, passe en revue de nombreuses chansons de Gainsbourg et mêle en même temps quelques uns des grands textes qui ont inspiré l’artiste : Lautréamont, Baudelaire, Nabokov, Oscar Wilde, Lewis Caroll… Adaptation hommage bien sûr, aucune édition n'en a été tirée. La question des ayant-droit est trop sensible. Les admirateurs de Gainsbourg s'y retrouvent en tout cas et c'est l'essentiel ! Demain, un extrait pour voir ?
 
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Ecco l'uomo !
 
 
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