Mise en abyme, un effet vache qui rit.
Avant la scène 5 qui m'a donné beaucoup de fil à retordre (j'y ai travaillé trois heures hier), un mot de la petite scène 4. Elle offre un monologue, celui de john Sinclair dans son cachot. Le spectateur découvre ainsi le château de l'intérieur et son malheureux héros, supplicié, celui qui a écrit la légende de Girnigoe. C'est aussi le thème de la pièce écrite par Ronald (il s'agit bien d'une réécriture de la légende et non d'une transcription!). Le personnage de John est joué par Max, il offre un miroir troublant à ce personnage marqué par la fatalité.
On verra dans quel sens cette pièce offre une double jeu de miroirs, de mise en abyme pour employer une expression du domaine pictural (phénomène facile à comprendre si on regarde une boite de vache qui rit...) : celle de "Macbeth" mais aussi celle de la situation réelle à laquelle sont confrontés les différents personnages impliqués. (Max, Heather, Ronald, Sheumas, Lou)...
