Répétitions des 27 et 28.02 (7/11)
Dans le texte, Lauredana est silencieuse lorsqu’elle monte sur le ponton avec les deux Befana. Elle est choquée par ce qu’elle vient de voir sur la plage (Gigi et l’Américaine déjà occupés à bavarder comme de vieux camarades !...) Pour faciliter le jeu d’Aurélie, j’ai modifié légèrement la scène afin d’accentuer le trait du commérage chez Lauredana (et le ridicule de son comportement) qui renvoie directement à l’acte un...
« (…) Lauredana : elle reprend les jumelles : je suis d’accord avec toi, Tiziana, c’est honteux ! Oui, c’est honteux ! Quand tu penses que les enfants pourraient la voir ! Va savoir jusqu’où elle est capable d’aller comme ça ! (...)”
Aux côtés de Francesca et Carolina, elle et Tiziana (qu’elle invite à les rejoindre) font vite pelote de commères. Voici le texte qui remplace le précédent :
« (…) Francesca : et Gigi qu’on a surpris occupé à faire les yeux doux à l’Américaine !
Lauredana : (visiblement contrariée !) : c’est honteux !
Francesca : allez savoir ce qu’ils sont en train de tramer en ce moment !
Carolina : c’est honteux ! Ils se connaissent à peine !
Lauredana : (Comme butée) : c’est honteux !
Carolina : je me suis retournée pendant que Lauredana ramait !
Francesca : moi aussi, je me suis retournée quand tu m’as fait signe !
Lauredana : (Elle entraîne Tiziana dans un coin pour continuer ses commérages) c’est honteux !
A ce moment, Lauredana a d’autres choses à dire à sa copine, c’est pourquoi elle lui demande de l’accompagner sur un espace à l’écart des deux femmes. Resté seul, Salvatore s’allonge et assiste en spectateur.
Senza vergogna ! (Photo Nino)