Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Répétitions des 27 et 28.02 (6/11)

Publié le par Eric Bertrand

 
              Scène 2, confrontation entre Salvatore et Tiziana. Tiziana a un faible pour Salvatore, mais elle ne l’a jamais compris et, du reste, se l’est-elle jamais avouée ? En tout cas, sur le ponton, elle y voit clair et Salvatore devine assez vite les choses. D’ailleurs, c’est bien ce que les deux « metteurs en scène » s’étaient promis à la fin de l’acte un : utiliser le ponton comme un champ d’expérimentation.
 
« (…) Les filles seront jalouses les unes des autres ! Tu vas voir ça, Salvatore !... Tout le monde sur les planches ! On va la faire bouillir, ta marmite au large de Torremuzza !
Salvatore : tu es vraiment génial, Gigi ! Ces trois crâneuses nous courent après depuis six mois… Et devant tout le monde, elles font semblant de se moquer de nous… Chiche, on leur met le dos au mur !
Gigi : le dos sur les planches du ponton, Salvatore ! Sur les planches du ponton ! Il va y avoir du spectacle ! (…)
 
              Il y a cet enjeu dans cette scène… Arrivée décontractée de Salvatore, serviette sur l’épaule. Agacement de Tiziana, signe de nervosité qui est signe d’un trouble plus profond… Autres signes de ce trouble qui vont, cette fois, dans un sens beaucoup plus « aimable » pour Salvatore : rougeurs et esquives diverses, affolement du langage... Tiziana « sort de sa coquille », un peu comme Angelika sortant de sa cuirasse… Elle le dit elle-même à propos du ponton (et ainsi, elle livre en passant, l’une des clés de lecture de la fable) :
 
“(...) Au moins, ces planches ont le mérite de jeter le grand jour sur la vérité de chacun d’entre nous (…)”
Dov'è la verità ?
Commenter cet article