Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Découpage et rythme

Publié le par Bertrand

On peut qualifier ce récit de longue nouvelle. Le fait est que j'y pratique à nouveau l'effort de concentration propre à ce genre : chaque scène compte et agit comme un élément de cette machine implacable qui doit semer terreur et mort comme dans la tragédie.

Là où le trait de concentration est à mon avis le plus net dans l'écriture, c'est quand sonT évoqués des moments de tension : le style se veuT lapidaire, c'est pourquoi on observe dans la disposition de la page de nombreux retours à la ligne. Ce qui, du point de vue des mots, ou des structures de phrase, s'accompagne d'une sorte de hérissement : je parle de "mots ou expressions haïkus", de phrases souvent nominales, dont la fonction est d'accumuler la tension.

Le phénomène peut aussi être observé pour indiquer le passage du temps : car, un peu comme au théâtre, tout se joue en fonction d'un temps qui fait monter le drame. Le drame doit s'achever en un lieu précis vers minuit le 15 juin 2006 et la journée du 14 occupe une large partie de la nouvelle avec plans superposés...

Une dernière trouvaille pour conclure : l'air que fredonne à la fin le personnage de Sheumas. J'en parle demain. 

FH000008.JPG

 
Commenter cet article