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Flaubert au scalpel de la biographie (3/6)

Publié le par Eric Bertrand

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Les personnages féminins chez Flaubert ne sont pas toutes « plates comme des trottoirs de rue ». Bien au contraire ! « Les femmes rayon » comme les appelle Hugo, il les a connues : c’est le souvenir éblouissant d’Elisa Schlésinger qu’il voit sur la plage de Trouville alors qu’il n’est qu’un adolescent.

                    La jeune femme est de quelques années son aînée, il ose à peine l’aborder, elle irradie... restera toute sa vie cette intouchable déesse qui inspire le personnage inaccessible de Mme Arnoux dans l’Education Sentimentale. Frédéric Moreau tremble devant cette idole comme le jeune Flaubert a tremblé. Et jusqu’à la fin du roman, elle reste cette « apparition », bien au-delà des Rosanette et autres courtisanes qui ne font que côtoyer le jeune homme sensuel. Emma n’est l’idole de personne. Comme l’écrit Flaubert, « il ne faut pas toucher aux idoles, il en reste toujours quelque chose aux doigts ».

 

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A
<br /> Un joli portrait de femme, de celles qu'on a toutes, je crois rêver d'être, lumineuse, mystérieuse, inaccésible, une "femme-rayon" donc...<br />
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