L’art du portrait (4/4)
Voici le récapitulatif des portraits examinés par Eliante :
- Une jeune fille trop pâle, trop brune, trop maigre, trop grasse, sale, trop grande, trop petite, orgueilleuse, fourbe, sotte, bavarde, taciturne. Mais, dès qu’il change son optique et qu’il adopte le point de vue d’un amant, Eliante découvre alors une qualité chez chacune d’elles et ainsi :
- Pâleur devient délicatesse, noirceur devient charme exotique, maigreur devient grâce et élégance, grosseur devient majesté, saleté devient simplicité, grandeur devient souveraineté, petitesse devient miniature du divin, vanité devient noblesse, méchanceté devient intelligence, sottise devient innocence, bavardage devient gaîté, mutisme devient discrétion.
Inspirez-vous de cette galerie de portraits pour dresser la suite des portraits : vous expliquerez d’abord le défaut (portrait omniscient) avant de le transformer en qualité sous le regard d’un amant (focalisation interne). Vous pourrez suivre la méthode indiquée dans ce qui suit :
- Je cite le vers : « La pâle est aux jasmins en blancheur comparable » :
- J’imagine une explication pour renseigner le lecteur :
Cette jeune fille était d’une pâleur extrême. Elle avait hérité cela de ses parents qui tous deux arrivaient de Scandinavie et n’avaient jamais supporté les rayons du soleil de nos climats.
- Je place un regard d’amant et recommence autrement mon portrait :
Il la vit assise sous la tonnelle. Son visage avait le teint délicat du jasmin, ce qui faisait ressortir davantage la rougeur de ses lèvres.