La Rochelle, cité d’indépendance (5/7)
D’autres signes : au 28, rue Gargoulleau, le musée des Beaux arts
Le regard est attiré par une porte monumentale. Celle de l’ancien collège installé en 1565 dans les bâtiments du couvent des Cordeliers. On y voit les armes du roi, celles de la ville, celles de Jeanne d’Albret et de Louis de Bourbon, prince de Condé, maison engagée dans la Réforme, de Gaspard de Coligny et d’autres seigneurs de la cause qui veulent faire de cet endroit un lieu de réflexion favorable à la Réforme. Mais le temps a passé et encore une fois, j’ai eu du mal à identifier chaque brin de cette botte sur la pierre usée !
Les clochers d’églises en forme de tourelles : église Saint-Sauveur et Saint Barthélémy.
Cette particularité des clochers qu’on retrouve sur le clocher de l’église Saint-Sauveur et Saint Barthélémy (construite à la fin du XII° siècle) rappelle la vocation de défense de ces lieux. Ces églises étaient également des lieux de culte. En 1558, devant le nombre grandissant de Réformés, les principes de la Réforme y sont prêchés par l’aumônier du roi et de la reine de Navarre.
Les lieux secrets de réunion
Au 22 de la rue Gargoulleau, derrière cette porte en bois massive d’une maison qui appartenait à une famille protestante, se tenaient des réunions de réformés qui se livraient également à leur culte.