Dans la galerie de personnages de « Ma Rue de Verneuil », il ne faut pas oublier le groupe des infirmières... Et, dans le roman, celle qui s’appelle Judith, joue un rôle capital. C’est grâce à elle, à sa douceur et à son tact qu’elle accède au « journal de Sergio » et que, de ce fait, le lecteur découvre toute l’histoire...
Dans la pièce comme dans le roman, tout commence en effet dans l’univers psychiatrique. La folie tient une grande place dans les chansons de Serge. Elle est un moteur de sa poésie, ce côté étrange, surréaliste, qu’on trouve aussi chez l’un de ses auteurs favoris, le comte de Lautréamont, comme dit la chanson de Birkin : « Lautréamont, les Chants de Maldoror, tu n’aimes pas, mois j’adore ! »