Parmi la joyeuse troupe des infirmières qui ont la charge de Sergio, la bien nommée Shéhérazade fait figure de râleuse. Elle n’a pas envie de traîner dans la chambre de ce patient qu’elle « ne sent pas » et qui la dérange. Elle a sans doute plein de choses à faire après le service « Shéhérazade : (remettant sa blouse à contrecœur) ah non, pas lui ! Je le supporte pas le Sergio, il est trop compliqué, j’ai jamais vu pareil oiseau ! Et puis j’étais sur le point de m’en aller, j’ai un rendez-vous, moi ! »
Dans les chansons de Serge, le thème de la belle orientale, de l’odalisque et de la fille du calife est très présent. Qu’on se rapporte par exemple à la chanson « oh my lady héroïne », dotée de « tous les charmes de la Perse ». Cette Shéhérazade traine dans son sillage quelqeu chose du sillage oriental, avec ses « doudounes comme deux rahat loukoums à la rose »...