Comme un soleil chez Laurette
C’était nos quinze ans, salut les copains ! Que Marianne était jolie ! « Si belle soit la vie, c’est une tombola »… « Si moche soit la vie, c’est un joli combat… » Et on est plusieurs ce matin, à se retrouver fauchés, chez Laurette ! C’est pas un jour pour un flirt, pas un dimanche pour aller s’embouer dans le Loir et Cher ; cinq heures du matin, la nouvelle est tombée, « un passereau prenait au loin de l’altitude »… Pas un jour pour chasseur, taxi-driver quand t’étais chanteur… Les chiens sont trop pressés et marchent devant, dans les roseaux... « Tu nous fais planer » et on a simplement la force de lever les yeux, « par-dessus l’étang », pour regarder passer les oies sauvages, celles qui s’en vont pour le Midi, la Méditerranée. C’est comme un soleil dans le gris du ciel…