Poésie et biodiversité
Baudelaire voyait « un hémisphère dans une chevelure »
et des « verts tamariniers »
dans le sein de sa maîtresse.
Rimbaud « embrassait l’aube d’été » et sentait
« les gouttes de rosée à son front
Comme un vin de vigueur »...
Pour ces deux poètes et pour beaucoup d’autres,
il y a de la sensualité dans la nature
et de la biodiversité dans la femme aimée.
A leur façon, ils disaient déjà à leur façon et à leur époque
de préserver la planète pour continuer à s’émerveiller.
Et comme l’écrira un peu plus tard Paul Valéry,
« Patience, patience, patience dans l’azur,
Chaque atome de silence est la chance d’un fruit mûr »