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Le petit bois de trousse confinement

Publié le par Eric Bertrand

Dans le poste radio tu as entendu Ferré, Nougaro et Aznavour chanter l’île de Ré, et le mirage de « l’îlot majuscule » se formait derrière les « phrases vermeilles » de ces navigateurs des mots. Ré. Ferré. « Merde à Vauban », et « aux vieilles qui te guettent derrière leurs volets ».  Trousse-Chemise et trousse-syntaxe, du côté du « phare de sirène du cap des Baleines » qui éclairait « le flacon d’encre ».

Dans l’île de Ré, « la mer est grise et puis verte et tu l’es aussi ». « Merde à Vauban » et au mitard. Aujourd’hui enfin, tu longes « les murs blancs » et « la route blanche »,  et tu t’en vas jusqu’aux « Portes, tout près de la rive brodée de salive nacrée ».

« J’aime les nuages, qui passent là-bas, là-bas, les merveilleux nuages… » Et bien ça y est, dans l’ile de Ré, « tu vois passer les nuages » et « la fleur marine, par les deux narines grise ta poitrine ».

« L’eau imbuvable, lessive palpable », t’arrachent le masque et toutes les attestations de déplacement.

On coupe le bois de la cage dans le petit bois de Trousse-Chemise.

 

Ile de Ré

Ile de Ré

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