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De « L’homme à la tête de chou » à « Chambre 69 », épisode 3 : les conflits.

Publié le par Eric Bertrand

            Quand on écrit des pièces pour des ados, des pièces destinées à être jouées en fin d’année devant des classes de lycée, il y a intérêt que ça bouge et que ça explose sur la scène, et avec Gainsbourg, il y a justement matière à explosion ! Drogue, « casser la gueule aux dealeurs », alcool, « je bois à trop forte dose » et « le dieu des ivrognes guide mes pas », passion, « je sens mon rythme cardiaque qui passe brusquement à mac 2, tic tac, tic tac… », conflits et violence : « ils disent que nous tuons de sang-froid… » et bien d’autres choses encore.
            La chanson de « Bonnie and Clyde » m’a donné l’idée du scénario. Le personnage principal, un fan du genre Humbert Humbert et qui se fait appeler Clyde, tombe amoureux d’une Lolita qu’il appelle « Bonnie », strip-teaseuse au Kangourou Club. Dans le but de la séduire, il entraine dans la grande délinquance sa bande de « déménageurs de piano », eux aussi sous le charme des autres filles du club.
Les copines de cette « Bonnie » aiment « les grosses bagnoles, les Harley Davidson et les Ford Mustangs ». Elles se laissent d’abord griser par l’argent facile et les courtoisies des « vieilles canailles », mais la tension monte vite entre les deux clans sitôt que les belles s’aperçoivent que leur « princes charmants » ne sont que des Pieds Nickelés, « des minables, des ploucs, d’abominables boucs » …
             Dans cette guerre intestine, la mise en scène joue un rôle capital, on en parle la semaine prochaine.

 

De « L’homme à la tête de chou » à « Chambre 69 », épisode 3 : les conflits.
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