Au lendemain d’une bonne répétition sur laquelle je reviendrai, actualité
oblige, parenthèse dans cet éventail de devoirs qui ont pour fond “le Ponton” : hier, sur France Inter, Caroline Cartier dans sa chronique “Cartier libre” a évoqué les vingt
ans de la mort de Rita Hayworth... http://www.radiofrance.fr/franceinter/chro/cartierlibre/
Je rappelle que le personnage de Gilda est directement
inspiré de la comédienne qui jouait la sulfureuse créature... Dans le film du même nom, le spectateur se souvient qu’elle se livrait notamment à un strip-tease très
suggestif à travers la fameuse scène du gant...
Clin d’oeil à cette scène au moment où Gilda passe dans la rue, sous les
yeux médusés des deux garçons assis au bar. Sur la musique de Paolo Conte, “Sotto le stelle del jazz”, Gilda se livre à un numéro de séduction chorégraphiée qui débouche sur
l’abandon du gant, ce “refuge à doigts tièdes” que respire Gigi sitôt qu’elle a disparu...
« (…) Gigi :(sous le coup de l’éblouissement) :
che marevigliosa ! ...Non ci credo, non ci credo !Merveilleuse élégance ! Des yeux
brillants, malicieux, insolents, des yeux de braise, Salvatore ! Una principessa ! Les cheveux en diadème, la nuque torsadée comme un thyrse, l’échine de bronze !
(Comme un somnambule, il se lève pour mimer la démarche de la jeune fille) Quel déhanchement Salvatore, tu as vu cela ? Un coup à droite, à coup à gauche, une vraie balade entre
deux hémisphères !... Je n’ai jamais vu une fille comme ça, Salvatore ! Elle me fait l’effet d’un coup de tonnerre… »
Littérature, écriture et voyage. Comment la lecture et le voyage nourrissent-ils la pensée et suscitent-ils, en même temps que le plaisir, la curiosité, l'écriture ?
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