(…) Mais comment relayer et créer une vraie plate-forme lisible à tous ? Je tenais un blog de nature littéraire
depuis environ deux ans.
http://genese.over-blog.com. Le matin du 5.09, j’y ai intégré une « rubrique Goncourt »
et j’ai commencé à raconter par le menu tout ce qui avait trait au Goncourt, tout, absolument tout… Son organisation matérielle, la rotation des livres, la coopération avec les partenaires, les
contacts, le financement, les sourires et les grincements de dents, le dévoilement du projet, les réactions des principaux intéressés, la lecture des romans, les activités autour, le cahin-caha
du programme académique et le chaos du Goncourt... Bref, le quotidien d’un prof chahuté par douze livres qui s’invitent dans sa classe, son établissement, sa bibliothèque, sa vie personnelle, sa
tasse de … café :
couleur café, que j’aime ta couleur café !
Et, à la table du café, ils sont nombreux à venir s’asseoir cinq minutes siroter le petit noir. Chacun y va de
soncommentaire. Vide son sac, confie ses angoisses ou ses joies. Parallèlement, les communications entre collègues vont bon train sur ce qui est devenu une « liste de diffusion »… Je
les pousse vers le blog et vers le café… Un consommateur qui passe au cyber, c’est une ville qui entre avec lui, une région, un environnement, des élèves, des forums. Avec les documentalistes de
Fulgence, Florence et Gwenaëlle on s’enivre de café. Les témoignages bouillonnent, les avis fusent, on ne boit plus, on écrit, on pianote, on parle, de tout, d’enfance, de désert, de
totalitarisme, de société, de sexe, évidemment. L’amour sans philosopher, c’est comme le café plus vite passé mais que veux-tu que j’y fasse ? Car il n’est pas facile de
tenir un blog au sein d’un établissement, l’outil internet « fait TICER » : je citerai pour exemple ces propos de deux collègues recueillis dans le
blog (…)