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« Bec de lièvre »

Publié le par Eric Bertrand

        Au retour du salon, sous une pluie battante et des bourrasques de vent, je réécoutais l’album sorti en 73, celui qui porte le titre « ça fait pleurer le bon dieu ». J’avais volontairement évacué à l’époque où j’écrivais le livre, les disques sortis après 73, mais deux chansons de cet album m’ont paru à ce point apporter « une suite » à deux thématiques majeures que je ne résiste pas à les évoquer aujourd’hui et demain.
        On se souvient peut-être que, pour anticiper et « expliquer » l’effet « Ivanovitch » dans mon enfance, je remonte à mes lectures et notamment à celle de « L’Homme qui rit » que j’avais lu très tôt dans une version illustrée. « L’Homme qui rit », à dix ans, c’est surtout la neige et la figure du monstre. On trouve la figure du monstre de foire dans cette chanson étrange qu’est « Bec de lièvre ».
 
Son visage de confection
Est sans mesure et sans finition,
Il est loin d’être distingué
Comme un chien qu’on oublié de noyer…
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V
Je viens de finir de lire le livre, et je me permets d’y mettre mon commentaire :Un accident de parcours, un enfant cloué au lit. Ce même gamin découvre à travers les chansons de Julien des histoires qui l’aident à s’enfuir du morne quotidien de l’hôpital. L’enfant voyage à travers les continents: -il y découvre ce tant attendu Ivanovitch qu’on accueille avec joie en Russie-Cette courageuse Adelita qui suit son Pancho Villa dans la résistance au Mexique ;-Et ce téméraire qui revient à Zucayan nourrissant le vain espoir de trouver le filon qui fera de lui roi en Amazonie.-Les légendaires bandits Cangaceiros dans la zone du Sertao au Brésil.-Yann, un pirate parti avec des forbans sur un navire pour s’enrichirDans le récit, il ne vous raconte pas seulement comment Julien l’accompagne, mais comment, dans la littérature, la musique, les films, il y retrouve toujours des vaillants héros prêts à d’excitantes aventures. Souvent emprunt de nostalgie, mais d’une plume alerte, Eric nous fait rentrer dans son univers très simplement. Il réussit à créer un sentiment d’attachement pour cette grand-mère (qui comme Eric aime Julien), un grand-père qui lui fait découvrir la musique, une famille unie dans l’épreuve. Le style est fluide et le livre se lit d'une traite.
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