Dans la série des textes qui prolongent celui que j'ai écrit, extrait du même album de 73 : la chanson
« Poissons morts »… Julien évoque la pollution. J’étais déjà sensible à ce problème en 73 et les paroles de Roda-Gil m’intriguaient, je l’indique souvent dans le
livre.
« Poissons morts. Allez donc dire à mon amour que la graisse de mitrailleuse n’est pas la brillantine des dieux… »
Dans mon esprit d’alors (le livre est en grande partie écrit du point de vue de l’enfant ou de
l’ado) le mot « brillantine » évoquait surtout la bouteille bleue pâle dont s’arrosait copieusement mon grand-père tous les matins pour faire briller ses
cheveux.
Un samedi matin, il avait amené le petit frisé chez le coiffeur et ce dernier, un vieux pro
armé de coupe-choux et de houpettes à la ceinture m’avait proposé de la brillantine !
Quel ado aujourd’hui connaît encore la brillantine ? Et la métaphore de Roda-Gil devient
encore plus complexe !