Traditionnelle visite
chez Aléas vendredi 28 à Lyon… L’occasion de retrouver les livres dans « leur écrin » et d’échanger quelques idées avec Maurice Glayman,
l’éditeur.
Les temps sont décidément difficiles pour les métiers du livre et tous ceux qui aiment la qualité.
La maison Aléas n’est pas aidée… Les vrais libraires disparaissent, les livres qu’ils publient ne sont pas sur les étalages… Prenons un exemple : quelqu’un passe commande,
coup de fil chez Aléas, commission, le livre arrive, est rangé dans un tiroir et le client repart, l’affaire est enlevée, quasi « sous le manteau »…
Ce qui se joue au grand jour, c’est le « tout marketing »… Pas moyen d’obtenir un soutien
quelconque, ni de la municipalité, ni de la surface de vente. La politique des libraires lyonnais est tournée vers les éditeurs parisiens, ce qui est un paradoxe quand on pense
qu’un éditeur situé au centre ville de Lyon pourrait être considéré comme un fleuron de l’identité lyonnaise… Pourtant, le directeur de collection ne manque pas d’initiatives
(une nouvelle collection vient d’être lancée sur le thème « pourquoi ? », et différents auteurs – philosophes en général – proposent à travers un ouvrage une réponse à un thème
qu’ils ont choisi)… La production d’Aléas est importante (il n’est qu’à voir le catalogue) et le site est très visité.
Face à cette situation déloyale, une part de
l’avenir de la petite édition ne se joue-t-elle pas
sur la toile ? (témoin l’indice de fréquentation de nos sites et du blog). Une amélioration pourrait être apportée : celle qui favoriserait
le paiement en ligne. Cela
faciliterait les transactions pour les lecteurs potentiels… C’est à voir…