Puisque l’acte d’écrire suppose une recomposition du réel, la situation du narrateur qui écoute
la fameuse
« cassette-madeleine » de Julien Clerc est imaginaire. Je n’ai pas écouté cette cassette un jour de déménagement comme je le prétends dans « Pour y voir Clerc »…
Pourtant, les réminiscences qui accompagnent cette série de chansons sont vraies (pour la plupart !)
Maintenant que le livre est sorti, que je suis soulagé, je me suis amusé à inscrire sur CD le contenu de cette cassette et voilà, pour ceux qui n’ont pas le livre, les perles
qu’elle contient, dans l’ordre des chapitres : « Ivanovitch », « l’Eléphant est déjà vieux », « Adélita », « Zucayan », « Le
Caravanier », « Sertao », « la Californie », « Cris, Tambours et masques de guerre », « Rolo le Baroudeur », « les Fleurs des gares »,
« Niagara », « Elle a au fond des yeux », « Le Patineur », « Des jours entiers à t’aimer », « La Fille de la Véranda », « Si tu
reviens », « Ce n’est rien », « la Petite sorcière malade », « Yann et les dauphins », « La Veuve de Joe Stan Murray », « les Menhirs »,
« la Citadelle ».
Ainsi
Julien m’accompagne doublement en ce début d’année, par le texte et par les chansons. Parmi ces titres,
s’il y en avait une que vous choisiriez, ce serait laquelle et pourquoi ?